Comme la plupart de mes articles, l’évolution de cette présentation se fera à pas de fourmi, au fur et à mesure de mes découvertes et de mes photos. Mon objectif à terme est d’identifier et de photographier toutes les espèces de fourmis de la Manche, ce qui ne vas pas être chose facile ! Tout d’abord car je débute l’identification de ces petites bêtes, ce qui n’est pas une chose aisée. Puis car ce n’est pas plus facile de les prendre en photo étant donné leur rapidité, leur agilité et leur petite taille.
L’identification se fait principalement en observant l’anatomie des ouvrières :
Un peu plus de 9600 espèces sont décrites de par le monde mais seulement 4% de ces fourmis, soit environ 350 espèces, résident en Europe de l’Ouest. Dans la Manche, plus d’une trentaine d’espèces ont été recensées. Elles sont représentées et regroupées en 4 sous-familles :
Sous-famille des Formicinae
Le genre Lasius
Lasius niger est une fourmi omnivore rapide et agressive qui chasse les insectes, élève les pucerons et visites les fleurs en quête de nectar.
Très commune dans la plupart des habitats en dehors des bois trop ombragés et des milieux trop humides tels que les marais, Lasius niger ne craint pas le voisinage de l’homme, une colonie niche même dans un mur de ma maison. Certains soirs par temps orageux des centaines, voir des milliers de fourmis apparaissent donc dans mon salon mais se cantonnent à un tout petit périmètre situé à la sortie du nid, là d’où proviennent les reines ailées, accompagnées des ouvrières et des mâles. C’est en fait le moment de l’accouplement, les mâles et les femelles s’envolent, s’accouplent dans les airs puis la femelle retombe au sol. Après quoi elle s’arrachera les ailes et cherchera un endroit adapté pour y faire son nid. Le lendemain matin, hormis une pincée de fourmis mâles et femelles devant la baie vitrée de mon salon, il ne reste plus de trace de cet événement.
Le genre Formica
Formica rufa se nourrit aussi de miellat de pucerons et d’insectes tout en passant une grande partie de son temps à construire d’énorme fourmilières en dômes reliés par un réseau de pistes.
Sous-famille des Myrmicinae
Sous-famille des Dolichoderinae
Sous-famille des Ponerinae
Références bibliographiques :
Alain LIVORY – Argiope 39 – Doc Manche Nature : Les fourmis de la Manche
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