Au IIIème siècle av. J-C., le philosophe et botaniste Théophraste classait les champignons en quatre grands groupes :
. les champignons poussant sous terre comme les truffes
. les champignons en forme de coupe comme les pézizes
. les champignons sphériques tel que les vesses-de-loup
. et enfin tous les champignons à chapeau et à pied qu’il dénommait ‘mykès’, à partir de ce mot et avec un suffixe diminutif dériva alors le mot Mycena qui signifie petit champignon.
Un mycène est en effet avant tout un champignon gracile, souvent fragile et muni la plupart du temps : d’un stipe fin, élancé, sans anneau, sans volve et sans cortine, d’un petit chapeau campanulé à étalé et de lames blanches produisant une sporée blanche.
On peut les observer dans de nombreux écosystèmes de notre département : dans les bois, les marais, les villes et les villages en passant par le bocage, ses chemins et ses prairies. C’est seulement sur les dunes que l’ont retrouve le moins d’espèces. Tous saprophytes, leur présence nécessite un support nutritif tel que le sol, le bois et les feuilles mortes, les écorces d’arbres plus ou moins moussues et les fruits d’arbres en décomposition tel que les cônes de pin.
Certains exhalent une odeur de farine, d’iode ou de radis alors que d’autres exsudent un lait blanc ou rouge à la cassure, ce sont les plus simple à identifier. Les trois quart des autres espèces doivent être minutieusement déterminées au microscope.
Voici la galerie évolutive des mycènes que j’ai pu observer dans la Manche :
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