Les bolets sont ici présentés au sens large, ils comprennent tous les champignons formés d’un pied et d’un chapeau sous lequel se trouvent des tubes. Ces derniers, accolés les uns aux autres, forment une surface porée de couleurs variables et parfois changeante lorsqu’on la blesse. La chair réagit aussi souvent au contact de l’air, parfois très rapidement et fortement comme pour le bolet pulvérulent Cyanoboletus pulverulentus qui bleuit. Le changement de couleur est en revanche plus long, plus localisé et moins intense pour les xerocomus par ex.
Autrefois séparés en une bonne douzaine de groupes, de nombreux genres ont été créé ces dernières années. En France, hormis deux espèces du genre Buchwaldoboletus qui sont saprophytes, tous les bolets sont mycorhiziques stricts. Quoique, j’oublis peut-être un peu trop vite le bolet bai Imleria badia, maintenant aussi considéré comme saprophyte occasionnel car il se développe parfois à plus de deux mètres de hauteur sur des arbres morts et surtout loin de tout arbre vivant.
Et les cèpes dans tous ça ? Eh bien le mot ‘cèpe’ est utilisé dans le langage pour certains bolets gustativement très bon, il s’agit principalement du cèpe de Bordeaux Boletus edulis, du cèpe bronzé Boletus aereus, du cèpe d’été Boletus aestivalis, du cèpe du pin Boletus pinophilus et du cèpe blanc Boletus persoonii. D’autres espèces sont aussi très convoitées car plus courantes et/ou moins véreuses.
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