Toutes saprophytes, les psathyrelles se développent dans de nombreux substrats tels que du bois mort, de la litière, de la paille, des excréments et même dans le sable. On les reconnaît par la couleur sombre de leurs lames, allant du gris au brun pourpre ou noir à maturité ainsi que par leur silhouette mycénoïde à collybioïde. Le chapeau conique ou convexe a chair fragile et filamenteuse est plus ou moins marqué par des vestiges de voiles formant des mèches, des écailles ou des flocons.
Les Psathyrelles au sens large présentées dans cet article ne correspondent pas à la totalité de la famille des Psathyrellaceae qui inclut de nos jours les Coprinaceae, ancienne famille composée des genres Coprinus, Coprinellus, Coprinopsis et Parasola. Elles se rapportent en revanche à l’ancienne classification qui comprend uniquement les genres Psathyrella, Lacrymaria, Homophron, Cystoagaricus et Typhrasa. Pour cadrer avec la mycologie de terrain, les coprins au sens large seront traités dans un prochain article car en dehors de la génétique ils se différencient en partie, macro- et microscopiquement des psathyrelles par la silhouette et une déliquescence plus prononcée pour un grand nombre d’espèces.
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