Dans le règne fongique la reproduction des champignons n’est pas que sexuée, c’est à dire qu’elle ne se produit pas qu’à l’aide de véritables spores. Elle peut aussi être ‘végétative’ et se déroule alors par l’intermédiaire de conidies (spores asexuées) issues de la fragmentation des hyphes. C’est le cas des moisissures par exemple qui utilisent cette forme de clonage pour se répandre. On nomme cette phase de reproduction ‘anamorphe’, en opposition au stade téléomorphe (sexué) dont la plupart des moisissures sont aussi aptes. L’essentiel des formes téléomorphes qui leurs sont alors connues font partis des ascomycètes, je ne traiterai pas ou peu de ces espèces dans ce sujet car je n’étudie pas spécifiquement les moisissures. Par contre il existe d’autres champignons qui au stade anamorphe et/ou téléomorphe attirent davantage mon attention. Je trouve leur silhouette, leur couleur et/ou leur texture souvent plus définies, plus attrayantes et donc plus facilement mémorisables et identifiables sur le terrain.
Voici ci-dessous quelques anamorphes que j’ai pu observer et surtout identifier jusqu’ici. Des précisions sont apportées directement sur les photos lorsque sur certaines d’entre elles le stade téléomorphe est aussi présent.
Bactridium flavum
Botryobasidium aureum
Chromelosporium carneum
Claussenomyces prasinus
Dacrymyces stillatus
Dendrostilbella smaragdina
Isaria farinosa
Sur larve de Lampyris noctiluca
Ozonium sp.
Anamorphe de plusieurs coprins
Penicillium vulpinum
Stilbella byssiseda
Parasite de myxomycètes
Téléomorphe inconnu
Xylaria hypoxylon – Le xylaire du bois
Théoriquement pour chaque espèce anamorphe existant il existe un équivalent téléomorphe sur terre, théoriquement car pour le moment ils ne sont pas tous connus. Lorsque c’est le cas, le nom unique donné à l’espèce correspond alors au nom du téléomorphe.
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