S’il y a bien des champignons que j’observe plus que j’identifie, ce sont les cortinaires. En effet, hormis quelques espèces courantes et/ou à silhouettes caractéristiques, les cortinaires sont nombreux et assez souvent très difficiles à identifier. Il en existe à peu près 2000 mais de nouveaux taxons sont constamment décrits et de nouvelles synonymies publiées. Pour un grand nombre d’espèces, le recours au séquençage ADN est bien souvent nécessaire. Pour les espèces plus simple à identifier, les caractères importants à noter sont la silhouette, la couleur et la réaction face à certains réactifs chimiques des lames et de la chair lorsqu’elles sont jeunes. Il est aussi nécessaire d’observer le type de de voile, appelé aussi cortine à l’endroit où il s’étire entre la marge du chapeau et le pied.
Ce sont des champignons mycorhiziens qui supportent mal l’acidification des sols et peuvent être à ce titre de bons indicateurs biologiques de la santé d’une forêt.
Je remercie Guillaume Eyssartier pour la confirmation visuelle de certains de ces cortinaires
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