J’ai déjà eu l’occasion de vous présenter quelques hygrocybes dans l’article intitulé ‘Diversité d’une pelouse du bocage Coutançais’. Une grande partie de ces rares et belles espèces prospèrent en effet dans les milieux herbeux tels que les pelouses, dunes, coteaux calcaires et prairies maigres. On retrouve aussi quelques espèces dans les milieux plus sylvatiques et acides tels que les bois, les landes et les tourbières.
Voici une présentation des hygrocybes :
Les hygrocybes détonnent par leurs couleurs vives typiques mais néanmoins variables au sein d’une même espèce. Leur chapeau sec ou plus ou moins humide à visqueux protège des lames adnées à décurrentes, assez épaisses et de consistance cireuse.
Ici les Cuphophyllus et Hygrophorus :
Les Cuphopyllus sont proches des hygrocybes, à ce titre ils figurent parmi les espèces représentées par le lettre H du protocole CHEGD où figurent aussi le genre Hygrophorus.
Pour rappel les initiales du titre du protocole signifient :
C : espèces des genres Clavaria, Clavulinopsis et Ramariopsis,
H : espèces des genres Hygrocybe, Cuphophyllus, Hygrophorus,
E : espèces prairiales du genre Entoloma,
G : espèces de la famille des Geoglossaceae (Geoglossum, Microglossum et Trichoglossum),
D : espèces des genres Dermoloma, Porpoloma et Camarophyllopsis.
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