Lors de la récolte du bois de chauffage, j’essaie toujours de laisser quelques morceaux de bois morts au sol en me disant qu’ils serviront aux champignons, aux insectes et autres invertébrés. Jusqu’ici cette action était désordonnée, un morceau de noisetier par ci, un bout de chêne par là, quelques branches de merisier par dessus et ainsi de suite. Cela me permettait bien entendu de faire de jolis observations mycologiques mais le support n’était au bout d’un certains temps plus toujours identifiable. La coupe récente de quelques arbres m’a donc incité à continuer mais en séparant les essences d’arbres les unes des autres et en laissant des tas de bois de plus gros volumes. Les champignons apparaissent déjà, je vous invite à les découvrir :
Sur tas de bois mort de frêne commun (Fraxinus excelsior)
Lieu : Vaudrimesnil – Manche (50)
Biotope : fond d’une ancienne carrière
Conditions hygrométriques : atmosphère très humide, milieu ombragé
Date : arbres mourants abattus, coupés et mis en tas début 2020
Cause de l’abattage : frênes atteints de la chalarose, maladie provoquée par un champignon dont le nom de la forme asexuée (anamorphe) est Chalara fraxinea. Celui de la forme sexuée (téléomorphe) étant Hymenoscyphus fraxineus.
Cette présentation n’est pas exhaustive, bien que j’essaie de jeter un coup d’œil au tas de bois le plus souvent possible, il est possible et même probable que certains champignons échappent à mon regard ou apparaissent furtivement en mon absence.
Sur tas de bois mort d’orme champêtre (Ulmus campestris)
Lieu : Vaudrimesnil – Manche (50)
Biotope : prairie sur sol argileux humide
Conditions hygrométriques : atmosphère humide, milieu semi-ombragé
Date : arbre mort sur pied en 2022. Abattu, coupé et mis en tas début 2023
Cause de l’abattage : orme atteint par la graphiose, maladie causée par le champignon Ophiostoma ulmi (sensu lato) transmis par le grand scolyte de l’orme (Scolytus scolytus), coléoptère de la sous-famille des Scolytinae.
Cette présentation n’est pas exhaustive, bien que j’essaie de jeter un coup d’œil au tas de bois le plus souvent possible, il est possible et même probable que certains champignons échappent à mon regard ou apparaissent furtivement en mon absence.
(2ème année)
(2ème année)
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